Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s’amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...
Jane Austen trace ici le portrait très spirituel d’une aventurière, dans la lignée des personnages d’Orgueil et Préjugé et de Raison et Sentiments.
Elle porte un regard de femme sur les femmes : ni mièvre, ni revendicatif, ni complaisant.
Hélène Van der Stichele remet à l’honneur la correspondance manuscrite et nous donne à partager cette littérature fine et acérée : une véritable jubilation !
C’est aussi avec une Angleterre plus ou moins bannie de nos mémoires que nous renouons : celle de l’époque du 1er empire. La mise en scène, le choix des costumes, le décor, tout concourt à nous laisser entrer en intelligence avec cet univers riche de caractères bien trempés. Dans cet écrin somptueux, les comédiens s’en donnent à cœur joie !