Début juin, la Métro, gestionnaire des ouvrages d'arts de la commune, a constaté une grande fragilité structurelle du pont des Dames, reliant la place de l'Eglise à la rue des Martinets. Le maire de Gières a immédiatement pris un arrêté municipal stipulant sa fermeture à la circulation piétonne, et le service technique a procédé, dans la foulée, à la matérialisation de cette interdiction.
Construit dans la polémique en 1827, nous y reviendrons, cet ouvrage d'art fut ainsi nommé parce qu'il permettait autrefois aux dames de quitter l'église pour rejoindre le centre du bourg en s'épargnant de faire le tour de l'église. Il était également connu sous le nom de “pont Rouge", couleur des briques avec lesquelles il fut construit et que nous cache aujourd'hui un crépi et un lierre abondant. De fait, c'est bien là la cause de cet état jugé préoccupant (briques manquantes, infiltrations en rive gauche, fragilisation générale à cause de la végétation...), à tel point que le bureau d'études récemment missionné par la commune considère qu'une réouverture à la circulation piétonne n'est pas envisageable.
Il est cependant régulièrement constaté, malgré la présence des barrières Vauban aux extrémités et la signalisation, le passage de personnes, peut-être curieuse du chantier actuellement en cours sur le pont voisin, face à la mairie, ou qui rechignent à faire un trop grand détour pour accéder à la place de l'église et en haut de la rue Victor-Hugo ; le passage par le chemin du Béal est pourtant possible. En conséquence, le barriérage et la signalétique ont été renforcés.