Contact :
Sylvie Cussigh, conseillère municipale déléguée aux relations internationales
Anne-Marie Le Tiec, présidente de l'association Gières-Palestine
Depuis 1995, avec la Palestine
Malgré les difficultés causées par 30 ans d'occupation militaire israélienne et par les soubressauts du processus de paix, la commune de Gières mène un projet de partenariat original avec le district de Bethleem. Ce projet a pris corps en juillet 1994, au moment où Charly Guibbaud et Georges Morin ont participé à une mission de maires français en Palestine.
C'est en 1995 que six communes rhônalpines (Gières, Eybens, Grenoble et Vienne en Isère, Romans dans la Drôme et St-Priest dans le Rhône) ont alors décidé de nouer des liens de partenariat avec le district de Bethleem qui comprend cinq villes : Bethleem, Beït-Sahour, Beït-Jala, Doha et Janata.
Initialement, l'objet de cet échange fut d'apporter une aide au développement touristique de Bethleem à l'occasion des festivités du 2 000e anniversaire de la naissance du Christ. Le projet, financé par les six communes participantes, l'Etat français et l'Union européenne, s'articule autour de trois points : la construction d'une cité artisanale (travail de la nacre et du bois d'olivier), la mise en place de chambres d'hôtes et la formation de guides touristiques francophones. Deux promotions de guides touristiques francophones ont déjà séjourné en France pour environ six semaines ; un 3e groupe est venu au printemps 2000.
Créée en 1998, l'association Gières-Palestine a initié quant à elle un projet d'échanges scolaires entre le collège du Chamandier et l'école latine de Beït-Sahour, établissement laïc dépendant du patriarcat de Jérusalem. Enseignants, responsables d'établissements et présidents d'associations ont mis au point le détail de cet échange prévu sur 3 ans, au cours de deux voyages effectués de part et d'autre en 1999.
Après le début de la correspondance par Internet entre élèves de 5ème au cours de l'année scolaire 1999-2000, les élèves Palestiniens, alors en 4ème, ont été reçus en France au printemps 2001. Hélas, la reprise de l'Intifada a eu raison du voyage des Giérois en Palestine, qui aurait du se dérouler au printemps 2002 ; chacun espère une baisse de tension pour que ce séjour puisse avoir lieu dans de bonnes conditions.