Après le débat d'orientation budgétaire du 7 mars et la réunion publique du 24 mars derniers, le budget primitif 2016 a été voté en séance publique lors du conseil municipal le lundi 4 avril 2016.
Comme le précédent, ce budget s’inscrit dans un contexte difficile, avec la poursuite de la baisse de la Dotation globale de fonctionnement (DGF), 200 000 € supplémentaires cette année (pour rappel, ce sera — 93 % au total, la DGF passant de 700 000 € en 2013 à 50 000 € en 2017). A cette diminution de la DGF s'ajoute cette année une baisse de l'attribution de compensation versée par la Métro, liée au transfert le 1er janvier 2015 de la compétence "voirie" à l'intercommunalité. La charge de ce poste budgétaire, que la ville ne supporte plus depuis ce transfert, était inscrite en investissement mais l'attribution de compensation vient en recettes de fonctionnement ; elle diminue donc de 345 000 € en 2016, auxquels ils faut ajouter 75 000 € de recettes liées à cette compétence, comme les droits de voirie, désormais perçus par la Métro. Au total, les recettes de fonctionnement 2016 sont en baisse de 620 000 €, ce qui représente 10 % des recettes totales.
Pour continuer à dégager des marges d'autofinancement, nécessaires au projet de restructuration de la place de la République et de regroupement des écoles, la commune doit agir sur tous les leviers : des économies drastiques ont été réalisées en 2015 (— 320 000 € sur les charges de gestion courante et de personnel) et les subventions (association et CCAS) ont été maintenues à hauteur de celles de 2014. Il a aussi fallu agir sur la fiscalité locale, avec une combinaison de baisse de la taxe d'habitation (— 50 %) et de hausse de la taxe foncière (+ 18 %) n'impactant qu'une minorité de foyers, multipropriétaires, et les entreprises. Une très large majorité de Giérois verra la part communale de ses impôts diminuer et cela permettra à la commune de percevoir une recette supplémentaire de 280 000 €.
Pour autant, la situation de la ville reste relativement confortable ; c'est l'une des commune les moins endettées de l'agglomération, disposant d'un bon niveau d'autofinancement et dont le niveau d'investissement reste élevé. Les projections à l'horizon 2020 montrent qu'en poursuivant ses efforts de gestion, la commune pourra investir 12 500 000 € pour son développement en empruntant seulement 20 % de cette somme. Ce faisant, l'encours de la dette (le capital des emprunts restant à rembourser) et l'annuité (le montant annuel, intérêt et capital, que la ville doit rembourser) resteront en decà des moyennes nationales pour les villes de même strate de population.
Vous trouverez plus de détails sur le budget primitif 2016 en cliquant sur le lien suivant :
Fichier attaché | Taille |
---|---|
Budget primitif 2016 | 192.86 Ko |