La commémoration de l'Armistice de 1918 s'est déroulée au monument aux morts, en présence des seuls élus et représentants des associations d'ancien combattants du fait de la situation sanitaire. Après les dépots de gerbes par l'Umac (Union des mutilés et anciens combattants), de l'Union nationales des combattants Belledonne et de la municipalité, Yvette Vincent, conseillère municipale, a lu le message national de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'Etat auprès de Florence Parly, ministre des armées.
Le maire Pierre Verri a ensuite pris la parole, pour un discours comparant, toutes proportions gardées, les combats de l'époque et ceux d'aujourd'hui, sur les fronts sanitaire autant qu'antiterrorisme: "L'horreur et l'absurdité des combats de 1914-1918 auront peut-être d'abord, et avant tout, testé notre capacité à nous unir. Un siècle plus tard, nous voilà confrontés à une nouvelle épreuve (...). Rappelons que notre nation est forte quand elle ne cède rien à la panique. C'est en effet de la peur que naissent toutes les divisions et toutes les fractures. S'abandonner à la peur, quel meilleur moyen de trahir ce qui nous constitue : notre idéal de liberté, d'égalité et de fraternité (...). Notre nation ne sera forte que si elle reste ouverte et confiante, si elle voit dans chaque attaque terroriste une incitation à guérir le monde plutôt qu'à s'en couper. Forts de ce constat, investissons nos moyens à bon escient dans nos politiques nationales comme dans notre action internationale. redresser et construire, voilà, un siècle plus tard, le combat que nous devons mener".
La cérémonie s'est conclue par la diffusion de l'hymne national et les remerciements aux portes-drapeaux.
3 gerbes : UMAC, UNC Belledonne et municipalité